'L'Envolée sauvage' - Galandon & Monin

Laurent Galandon, auteur et scénariste de "L'Envolée sauvage", dont le premier tome, "La Dame Blanche", promet une belle envolée dans l'univers BD. Laurent a accepté de répondre à quelques questions..


OJ | Comment es-tu entré dans le monde de la BD ?
LG | J'ai dirigé une salle de cinéma art et essai pendant plusieurs années. J'ai eu l'occasion de rencontrer des réalisateurs, des scénaristes, des comédiens. C'est à cette époque que l'envie d'écrire a commencé à me titiller sérieusement. J'ai jeté mes premières histoires sur le papier. Ensuite j'ai suivi le chemin classique, présentation de dossiers à des éditeurs, essuyé plusieurs refus polis... jusqu'à ce que Bamboo retienne "L'Envolée sauvage".

OJ | Est-ce ta première expérience en tant que scénariste ?
LG | Oui, mais une expérience qui s'est accélérée d'un coup. Bamboo m'a pris un autre scénario dans la foulée de "L'Envolée sauvage", Gemelos qui sortira en novembre prochain avec un brillant dessinateur italien aux crayons : Michele Beneveto. J'ai par ailleurs deux autres projets retenus par d'autres maisons d'édition... Mais les contrats ne sont pas encore signés alors la prudence demeure... Disons que "c'est bien engagé"...


OJ | Comme Art Spiegelman avec « Maus », tu traites de la condition juive pendant l'Occupation. Quelles sont les raisons de ce choix ?
LG | Ouf... La comparaison avec Spiegelman n'est pas possible. Maus est un chef d'oeuvre incontestable ! Mon travail tourne beaucoup autour de l'enfance bousculé par la vie ou l'Histoire. La période de la Shoah est un de ces moments terribles. J'aurais pu choisir de la traiter de multiples manières. Mais l'enfance est une période étonnante : même face à des situations difficiles, il reste toujours un sourire, une passion (les oiseaux pour Simon dans "L'Envolée sauvage") ou simplement une petite joie porteuse d'espoir. Je sais c'est un poil grandiloquent, mais j'y crois dur comme fer !!!

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